Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

prometsmoi.jpg

Meuh non, je fais pas QUE aller au cinéma!
C'est juste que bon, oui, un peu quand même; mais quand on voit ça, bin comment voulez-vous résister?
Je suis allée voir "Promets-moi", et il y a un tellement bel article sur ce film sur le site de l'ALHAMBRA que je vais vous le recopier ici:

Pour parler dans la langue du film, Promise Me This rappelle qu’Emir Kusturica est un putain de faiseur d’images et un fieffé raconteur d’histoires folles.

Comme toujours, le point de départ est simple : une jeune garçon part à la ville après avoir promis à son grand-père de se trouver une femme.

Et comme toujours, ça part très vite en vrille. La scène d’ouverture (avec un papy inventeur incroyable) donne le ton et on ne peut que s’en réjouir dans la seconde. C’est décalé, absurde, hilarant, endiablé ; C’est coloré, racé, enlevé par une bande son de génie, … C’est vrai, on use et abuse de ces adjectifs chaque fois qu’on évoque le (toujours excellent) travail de Kusturica. Pourtant, que dire de plus d’un film emblématique du meilleur du cinéaste : à la fois cohérent et audacieusement barré ?

Promise Me… tient sa promesse de belles retrouvailles avec le Kusturica du temps jadis (Dolly Bell, Papa est en voyage d’affaires) avec coup d’oeil appuyé aux facéties venues du monde de Tim Burton (forte récurrence d’un Superman traversant le cadre), voire de Wallace et Gromitquand le comique s’emballe dans l’absurde.

Pour l’exemple, un système de réveille-matin à base de roulement à billes et de lit éjectable. Un des plus beaux plans de ce film superbement cadré est peut-être sa morale : le gamin se baigne dans un lavoir où son grand-père a déversé des brouettées de pommes. La tête de l’enfant est elle-même une pomme, rougeaude et rieuse. C’est l’enfance à croquer, c’est aussi l’enfance de l’art. “Ce nouveau film d’Emir Kusturica s’inscrit avec entrain dans la lignée des précédents. Tout aussi enthousiasmant, un brin plus farfelu avec en filigrane quelques actes politiques.

Le film finit sur une jolie réplique : « Mes amis, ça ressemble à une provocation. ». C’est vrai. Mais mes amis, ça ressemble surtout à un vrai moment de bonheur cinéphile !

Un film qui tient donc toutes ses promesses, se termine, comme le signale avec humour l’auteur lui-même sur un happy end et
Promets-moi est effectivement une jolie façon de clôturer ce soixantième festival.

(d’après Libération, excessif.com et comme au cinema.com)

voilà, ça vous donne pas envie?

et fin mars, on pourra voir

chti.jpg

 



 

Tag(s) : #cinéma
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :